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Fiston

Ce matin, c’était séance ciné à l’UGC Paris 19. Et c’était limite sance privée puisque nous étions 2 dans la salle !! Si, si.
J’avais envie de quelque chose de léger, mon choix s’est donc porté sur Fiston.

 

 

 

Synopsis

Depuis qu’il a 7 ans, Alex n’a qu’une obsession : séduire Sandra Valenti, la plus jolie fille d’Aix en Provence et, à ses yeux, la plus jolie fille du monde. Aujourd’hui, il lui faut un plan infaillible pour pouvoir enfin l’aborder. Il décide de s’adjoindre les services d’Antoine Chamoine qui presque 20 ans auparavant, a séduit Monica, la mère de Sandra.

 

 

Mon avis

Bon. Comme je le dis souvent, quand on va voir une comédie française de ce genre, on ne s’attend pas à un film avec un suspens de tous les diables, des retournements de situation à tout-va, bref on n’y va pas comme on va voir un thriller.
Sauf que, même sans en attendre un scenario hyper original et des surprises partout, j’estime que la spectatrice que je suis est en droit d’exiger un minimum syndical. Contrat que ne remplit absolument pas ce film, à mon humble avis.
En clair, je me suis emmerdée.

Pour commencer, le scenario est banal et sans surprise. Le gars qui est amoureux d’une fille depuis qu’ils sont petits, et qui ose pas parler, ok on a déjà vu. Alors essayons d’étayer avec quelques à-côtés. Mettons, par exemple, que ce gars demande l’aide d’un type qui avait séduit la mère 20 ans plus tôt. Et admettons que la fille fameuse fille qui a 20 ans n’est justement jamais connu son père !! Mais, mais, mais !!! Qui peut donc bien être ce père qu’elle n’a jamais connu ??? Le suspens est à son comble !
Et le truc, bah c’est que tout le film est comme ça. A aucun moment je n’ai été surprise un tant soit peu. Et je ne parle pas que du scenario, car si celui-ci s’avère bien fade, j’ai trouvé également que les dialogues n’avaient aucune saveur. Le propre d’une comédie, en principe, c’est de faire rire avec une situation cocasse, un trait d’humour, une réplique bien sentie… Et bien là, non. Aucune phrase ou quiproquo qui mérite d’être retenue, pas de situation loufoque devant laquelle rire de bon cœur…

En conclusion, je suis déçue par ce film bien trop fade, et ne rend absolument pas justice à la comédie française.

Les profs

Euh, je vous ai déjà dit que j’aimais les comédies françaises ? Non ? Et bien figurez-vous que j’aime les comédies françaises. Ces films où l’absurde et les quiproquos sont légions, ces films dont tu sais que même si tu t’endors 5 minutes en plein milieu, tu comprendras quand même toute l’histoire.
Et donc, quand Les profs est sorti, je suis allée le voir au ciné avec un collègue.
On s’était décidé pour ce film pour deux raisons : on voulait un film où fallait pas réfléchir, et qui ne dure pas trop longtemps. Il faut dire que c’était Vendredi et que depuis le lundi on s’était levé vers 4h30 ou 5h. Il y avait donc de forts risques de somnolence durant la séance…

 

Synopsis

Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal… C’est sa dernière chance de sauver l’établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L’inspecteur accepte, pour le meilleur… et pour le pire.

 

 

Mon avis

Soyons clairs, si vous cherchez un film à haute réflexion sur l’avenir de l’Education Nationale, ou si vous souhaitez ouvrir un débat sur le système éducatif à la française, vous êtes mal barrés. Parce que Les Profs, c’est juste une comédie barrée, pleine de scènes aussi absurdes les unes que les autres, le genre de film que si tu t’endors 5 minutes devant, tu comprendras quand même tout.

Le scenario, il est bête comme chou. Les rebondissements sont hautement prévisibles. Les gags et situations sont vues et revues. Mais sincèrement, je m’en foutais ! Parce que je savais très bien à quoi m’en tenir : j’étais là pour passer un moment peinard sans prise de tête, pas pour me triturer le cerveau.

Les Profs n’est pas la comédie de l’année, c’est sûr et certain. Le film manque cruellement de renouveau, et je n’aurais pas été contre la suppression de quelques scènes trop attendues à mon goût. Cependant, j’ai également eu quelques bons éclats de rire ou sourires. Et personnellement, c’est tout ce que je demandais à cette comédie française.

Les acteurs, sans être brillants, tiennent bien leur rôle respectif. Une mention spéciale pour Christian Clavier que je n’avais pas vu dans ce genre de rôle depuis longtemps. Et qu’est-ce que ça lui va bien !!

En conclusion, j’ai passé un bon moment sans prise de tête à regarder cette comédie. Et si j’apprécie les films plus cérébraux, moi j’dis que ce genre de comédie, bah ça fait vachement de bien au moral, de temps en temps.

L’article qui vaut un MAX (de quoi ?)

J’aime le cinéma français. Et j’aime les comédies à la françaises. Ces comédies qui, de nos jours, n’ont pas forcément bonne réputation, parce que, parait-il, « c’est toujours la même chose, c’est des histoires de beaufs, c’est chiant, il se se passe rien ». Voilà en résumé ce que j’entends régulièrement autour de moi. Sauf que moi, bah j’suis pas d’accord avec ça. Et si toutes le comédies françaises ne sont pas forcément mirobolantes, je trouve que classer tous les films français dans la case « film chiant » est très réducteur. Un de ces jours, j’ajouterai sur ce blog un avis que j’avais rédigé pour répondre à la question « Le cinéma français est-il en panne d’inspiration ». Enfin… si ça vous intéresse, bien sûr.

Bref, tout ça pour vous dire que je vais vous parler d’un comédie française sortie en ce début d’année 2013 : Max

 

 

Synopsis

Max a 6 ans. Elle vit avec son père Toni, un petit voyou au grand cœur. Pour Noël, Max décide de lui offrir Rose, une fille de joie rencontrée dans la rue et qu’elle a prise en affection. Malgré la situation compliquée, Toni va avoir du mal à refuser le « cadeau » de sa fille et devoir cohabiter avec Rose.

 

 

 

Alors, note MAXimale ou note minimale ?

Bah, ni l’un ni l’autre en fait. Max, n’est certes pas LE film de l’année, malgré tout, j’ai passé un bon moment à le regarder.

L’intrigue du film est on ne peut plus simple, voir même convenue. Dès les premières minutes du film, le spectateur sait comment cela va se terminer. Mais dans un sens, on ne va pas voir un film comme Max pour prendre sa dose de suspens et chercher des retournements de situation à tout-va. « Toni et Rose finiront-ils par s’entendre ? Toni mettra-t-il son orgueil de côté pour aller rejoindre Rose ? Rholalalala mais quel suspens insoutenable, les amis !!! ».

Non, Max est un film familial, simple, et sans grande prétention. On y trouve des thèmes et des valeurs communs tels que l’amour, la tendresse, la difficulté d’élever seul un enfant, la mort… En somme, il s’agit d’un film bon enfant, qui se laisse regarder sans prise de tête.

J’ai trouvé les acteurs très crédibles dans leurs rôles respectifs. Joey Starr se débrouille très bien dans son rôle de père. Mathilde Seigner est tout à fait à la hauteur de son rôle qu’elle interprète sans en faire trop. Et Shana Castera, du haut de ses 8 ans campe une Max très crédible. Et puis… quel plaisir de retrouver Jean-Pierre Marielle !!

Bref, Max est une comédie bien sympathique, qui permet de se changer les idées le temps des à peine 1h30 que durent ce film.
Toutefois, comme je le disais, ce n’est pas non plus un film incontournable, et il est donc peu probable qu’il figure un jour dans la dévédéthèque personnelle.

Le jour où j’ai attrapé la globophage attitude

Dans ma vie de cinéphile, un film de ou avec Albert Dupontel est toujours un événement. Et un film De Et Avec Dupontel bah… c’est un évènement. Bref, dès que j’ai su que 9 mois ferme sortait, je voulais aller le voir. Ce que j’ai fait hier, dans le tout nouvel UGC Paris 19.

 

Synopsis

Ariane Felder est enceinte ! C’est d’autant plus surprenant que c’est une jeune juge aux mœurs strictes et une célibataire endurcie. Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est que d’après les tests de paternité, le père de l’enfant n’est autre que Bob, un criminel poursuivi pour une atroce agression ! Ariane, qui ne se souvient de rien, tente alors de comprendre ce qui a bien pu se passer et ce qui l’attend…

Mon avis

Je sais pas vous, mais moi j’entends très (trop) souvent dire que le cinéma Français c’est nul, c’est chiant, c’est pas drôle. Que c’est toujours la même chose, tout ça tout ça. Mais que nenni !! Nous aussi en France on peut et on sait faire de bonnes comédies. Ce film en est d’ailleurs la preuve.

Ce film c’est donc l’histoire d’Ariane, un juge que l’on pourrait qualifier de coincée du cul qui se retrouve enceinte suite à un réveillon arrosé plus que copieusement. Sauf que quand t’es juge, que tu ne te souviens pas d’avoir forniqué avec un parfait inconnu, et que ce même inconnu s’avère être accusé de globophobie (c’est-à-dire qui mange les yeux de ses victimes), bah tu te sens un peu dans la mouise. Bref la pauvre Ariane n’est pas au bout de ses peines.

9 mois ferme est une comédie burlesque qui vogue entre le trash et le côté bon enfant. En clair c’est du pur Dupontel, et ça se voit. Même si ce dernier s’est quelque peu assagi côté trash depuis Bernie, on reconnait tout de même son côté déjanté. Ce qui, je l’avoue, n’est pas pour me déplaire. Quoiqu’il en soit, il confirme là qu’il est un très, très bon scénariste…

Mais également un excellent acteur. Parce que dans son rôle de criminel globophage il est carrément extra. Un rôle à la fois débile, tendre, drôle… et qui lui va bien. Il faut dire aussi qu’en face de lui il a Sandrine Kiberlain qui, elle aussi, s’approprie son rôle de façon magistrale (pour un juge, ça tombe bien…). Et c’est bien lorsque les deux sont ensemble à l’écran qu’on peut savourer les meilleures scènes du film. Les scènes sont souvent très connes, les dialogues encore plus et le dicton « Plus c’est con, plus c’est bon » se confirme de scène en scène.
Cependant, les personnages secondaires ne sont pas en reste dans cette histoire. Je pense notamment à Maître Trolos, avocat bègue au plaidoyer… particulier, et interprété par Nicolas Marié.

Ce que j’ai apprécié également dans ce film, c’est que malgré les scènes parfois déjà vues, malgré le fait qu’il n’y ait pas de grosses surprises dans le déroulement de l’action, ce film arrive tout de même à nous prendre régulièrement à revers, grâce à des petits détails, des petits riens qui font que bah non, 9 mois ferme n’est pas un scénario vu et revu. En clair, si ce film ne lésine pas sur l’humour et les bonnes tranches de rigolades, en sent bien que le scénario prime largement. Contrairement à certaines comédies qui cherchent à faire rire plus qu’à raconter une histoire crédible.

En conclusion, 9 mois ferme est LA comédie française à voir en cette fin d’année.