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L’article très pressssieux

Récemment, je vous ai parlé de ma lecture du premier volet du Seigneur des anneaux : La communauté de l’anneau. Trilogie que j’adule aussi bien en livre qu’en film. Et avant de continuer à vous causer de la saga littéraire, j’me suis dit que ça pourrait être sympa de vous toucher quelques mots de mon coffret Blu Ray.

Juin 2011. J’apprends que la Trilogie du Seigneur des anneaux sort en Blu Ray. En version longue. Et avec pleins de bonus.

YMLAFO ! YMLAFO ! YMLAFO !
Oui mais.
Problème numéro 1 : Je n’ai pas de lecteur Blu Ray. C’est bête.
Problème numéro 2 : Elle est à 99€. C’est cher.

Mais moi, je le veux ce coffret. Parce que c’est le Seigneur des anneaux, et que c’est trop bien et que même que le coffret il est trop beau et que…. Je le veux épicétou !

Octobre 2011. Mon lecteur DVD qui commençait à montrer des signes de faiblesses depuis un certain temps déjà, décide de m’abandonner pour toujours. Ouais, quand je mettais le DVD dedans, il ne le lisait pas et faisait tout planter. Et pour sortir le DVD, je devais pencher l’appareil et le secouer pour faire tomber le DVD. Vachement pratique le bazar !
Donc je me suis acheté un lecteur Blu ray. Donc j’ai réglé le problème numéro 1 sus-cité.

Me restait toujours le problème du prix.
Sur Cdiscount, je le vois à 79€. C’est déjà mieux. Mais c’est toujours cher.
Trois jours après, toujours sur Cdiscount. Vente flash : La trilogie pour 59€.
Bon ! Faut que je me fasse une raison : Je ne trouverai pas la trilogie à 5€. C’est tout nouveau, c’est très convoité et demandé.
Bref, j’ai raqué 59€ et j’ai reçu mon coffret du Seigneur des anneaux.

 

Mon coffret il est trop beau !

A peine l’ai-je reçu que je me suis précipitée dessus pour arracher le film plastique qui enveloppait le coffret.
Mais y a quoi dans ce coffret ?
On y trouve 6 Blu Ray pour les trois films (donc 2 BR par film), et 9DVD de bonus. Soit 3 DVD par film.
Soit un total de 15 jolies galettes. C’est pas formidable tout ça ?
J’ai dit : Le coffret il est trop beau !! Il est même magnifique comme vous pouvez le constater sur la photo.

 

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Outre les BR et DVD, trois livrets (un pour chaque film) se trouvent également dans ce coffret. Ils contiennent chacun les menus des DVD présentés de très jolie manière.
Cependant, si les livrets sont beaux, je les ai trouvés très peu fournis. J’avoue qu’à la place du menu, j’aurais préféré y découvrir des photos du tournage, des textes ou autres anecdotes. C’est là un des très rares défauts de ce coffret. En fait, c’est le seul défaut.
M’enfin, ce n’est pas le plus important….

A présent, il est temps de vous parler du contenu de tous ces Blu Ray et DVD.

Après avoir longuement réfléchi avec moi-même sur comment présenter tout ça, j’ai décidé de ne pas développer d’avis sur les films, mais d’axer cet article essentiellement sur les bonus.
Mais, pourquoiiii ????
Si j’ai claqué 59€ dans le coffret, c’est parce que je suis love du Seigneur des Anneaux. J’aime les films, la musique, les images… bref je ne m’en lasse pas. Donc, inutile de m’étendre sur 10 pages pour dire que tout est super beau ! Oui, dans le Seigneur des Anneaux TOUT est magnifique. Voilà ! :-D. (Ce qui ne veut pas dire que je n’écrirai jamais d’article sur les films, bien entendu… mais pas maintenant).
Je pars donc du principe que vous connaissez Le Seigneur des anneaux, que vous avez vu le film au moins dans sa version courte et que vous vous demandez « Est-ce que j’ai envie de m’offrir la version longue et ses 15 heures de bonus ? Ou le BR (ou DVD) version courte et sans ajouts me suffit-il ? ».

 

Histoire de faire bonne figure (et parce que peut-être y a-t-il des gens qui ne connaissent pas), voici un résumé de l’histoire selon moi-même.

C’est l’histoire d’un gentil qui décide de faire un joli cadeau à tous ses amis en leur offrant des anneaux. Des anneaux trop bien, parce que ça leur donnait la gloire, la puissance et tout ça. Sauf que le gentil donnateur, il avait gardé un anneau encore plus puissant pour asservir tout ce beau monde. Ce qui fait de ce gentil un méchant très méchant, et de ses amis des ennemis très en colère.
Bref, il faut agir et détruire pour toujours l’anneau maléfique. C’est à un petit bonhomme d’1m20, aux pieds poilus que revient cette tâche. Heureusement, Frodon (c’est son nom) aura pleins d’amis pour l’aider. Et des ennemis pour le contrer.

 

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Version courte ou version longue ?

Comme je l’ai dit, je n’ai pas l’intention de vous faire une chronique détaillée sur les trois films. Néanmoins, il me semble intéressant de vous toucher quelques mots sur les scènes ajoutées à cette version longue.

La communauté de l’anneau
Dans ce premier volet, nous avons droit à pas moins d’1h03 de scènes supplémentaires. Ce qui porte la durée du film à 3h48. Voici quelques scènes qu’il aurait été dommage de na pas ajouter

Dans le prologue, nous pouvons voir Bilbon Saquet écrire son livre. Une scène intéressante puisqu’elle fait référence à une autre œuvre de Tolkien : Bilbon le hobbit.

La scène où Sam et Frodon voient les elfes traverser la forêt. Sam dit qu’il a toujours rêvé de rencontrer ces êtres.

La séquence où Aragorn chante l’histoire de Beren et Luthien. Pour moi, certainement l’un des ajouts les plus utiles, car il nous permet de mieux comprendre Aragorn, son histoire, tout en gardant encore une grande part de mystère. Et puis la scène en elle-même est magnifique.

La partie se déroulant à Fondcombe dure plus longtemps que dans la version courte. Ce qui colle parfaitement quand on sait l’importance que revêt celui-ci pour la suite des évènements. Et moi, ça m’a permis d’admirer plus longtemps les magnifiques décors de Fondcombe 😀

La séquence qui se passe dans la Lothlorien a subi également quelques ajouts intéressants, comme la scène où Galadriel en dit un peu plus sur Nenya, son anneau.

Nous pouvons voir également la scène où Galadriel offre des présents à chacun des membres de la communauté, avant leur départ. Pour moi, cette scène était tout simplement indispensable. Ç’aurait été vraiment dommage qu’elle ne soit pas ajoutée.

 

Les deux tours
La version longue dure 3h43, contre 2h58 pour la courte. Là aussi, nous bénéficions de scènes supplémentaires très intéressantes.

Au début du film, on peut voir Sam et Frodon descendre un rocher grâce à la corde elfique.

La scène où Merry et Pippin sont prisonniers des Uruk Hai est également plus longue. On peut notamment y voir l’un des deux compères être forcé de boire un truc… pas vraiment appétissant.

Nous en apprenons plus sur Théodred, le fils du roi Théoden. Les scènes supplémentaires nous permettent de savoir où et comment est mort Théodred. La séquence des funérailles est rallongée et l’on peut entendre Eowyn chanter.

Des scènes entre Sylvebarbe et Merry et Pippin ont été rajoutées aussi. Dans cette version longue, nous pouvons entendre un des poème de l’Ent.

Un peu plus tard, les deux hobbits vont faire la découverte d’une eau très spéciale. Enfin, d’autres scènes, toujours avec Merry et Pippin sont rajoutées, apportant quelques bonnes rigolades !

L’ajout le plus important est sans doute la séquence où Faramir se remémore son frère Boromir, tué par les Huruk Hai. Grâce à cette scène, on comprend mieux la relation entre les deux frères, mais surtout entre Faramir et son père Denethor.

Il y a une scène où l’on peut voir des arbres de la forêt de la forêt de Fangorn éliminer des orques qui fuyaient le gouffre de Elm. Une séquence judicieuse car elle permet de réaliser l’importance des ents dans cette histoire.

 

Le retour du Roi
La version longue dure 4h23, contre 3h20 pour la version courte. Encore une fois, de nombreuses séquences qui ne font que rendre le film encore plus intéressant, plus beau.

La séquence ajoutée la plus importante est sans conteste celle où l’on voit Saroumane prisonnier en haut de sa tour. Je ne vous détaillerai pas tout ce qui s’y passe, mais il était indispensable pour moi qu’elle soit ajoutée. On comprend mieux, notamment, comment Gandalf se retrouve en possession d’un palantir.

Eowyn raconte à Aragorn un rêve qu’elle a fait. Une scène qui nous permet de comprendre à quel point Eowyn, derrière ses allures de guerrières ou de garçon manqué, garde quelque chose de fragile en elle.

Suite au départ de Gandalf et Pippin, on peut voir Aragorn et Merry discuter. Ce dernier explique la relation fraternelle qui existe entre lui et Pippin.

L’invasion d’osgiliath dure plus longtemps que dans la version courte. Elle met en avant la stratégie étudiée des Orques.

La relation entre Denethor et Faramir est encore mise en avant grâce à la scène suivant le retour de Faramir après sa défaite à Osgiliath. Cette séquence ne fait que renforcer la folie de Denethor et le courage de Faramir, face à ce père qui ne voit rien de bon en son fils.

Le moment où Faramir va donner son costume de gardien de la tour à Pippin est également très fort, car ainsi on se rend compte à quel point Faramir a confiance en Pippin. Il permet également d’en savoir plus sur l’enfance de Faramir.

Lorsque Legolas, Aragorn et Gimli se trouvent au cœur de Dimholt, Legolas récite un poème exprimant comment et pourquoi cette montagne est hantée par les non-morts.

Par la suite, la séquence où l’on voit le trio traverser le chemin des montagnes est rallongée, ajoutant un côté angoissant à la scène.

Toujours à Dimholt, la confrontation entre le roi des Morts et Aragorn est rallongée, et de très belle manière.

La version longue nous donne à voir une confrontation directe entre Le Roi Sorcier et Gandalf. Une scène particulièrement importante car d’une part Le Roi Sorcier avait promis auparavant de briser le magicien blanc, et d’autre part on peut voir Gandalf grandement affaibli, ce qui donne à ce récit un dénouement encore très incertain.

Plus loin dans le film, nous pouvons voir quelques scènes mettant en exergue la relation qui va unir Faramir et Eowyn. De jolies scènes très poétiques et joliment filmées.

Suite à la capture de Frodon par les orques, on peut voir un des orques s’enfuir avec la veste en mythril de Frodon. Scène qui aura toute son importance un peu plus tard.

Enfin, on ne peut passer à côté de la fameuse scène de la bouche de Sauron. La confrontation directe entre la communauté et Sauron, le vilain.

 

Evidemment, je ne vous ai pas décrit Tous les ajouts de cette version longue, que vous puissiez en découvrir par vous-même si vous le souhaitez 😀 Quoiqu’il en soit, j’ai trouvé que la grande majorité des scènes supplémentaires aidaient à mieux comprendre l’histoire, l’état d’esprit des personnages.

 

A propos du support des films
Nous trouvons les trois films sur 6 Blu Ray, soit 2 par film.
Lorsque j’ai découvert ça, j’ai eu peur que le fait que chaque film soit scindé en deux ne gâche un peu le plaisir de se trouver plongé dans le film. Crainte qui s’est avérée vaine, puisque le coupage intervient à chaque fois à un moment très judicieux.

 

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Et si on parlait des bonus ?

Parce que 9 DVD consacrés rien qu’à des bonus, ce serait dommage de ne pas en parler ! N’est-ce pas ?
9 DVD, ça fait donc 3 par film. Au total ce sont pas moins de 15 heures de bonus !! De quoi occuper ses soirées ou après-midi 😀
Voici donc ce que l’on peut y voir.

 

DVD 1 : Du livre à une vision

Nous commençons par une rétrospective sur la vie de Tolkien. Ce documentaire nous apprend qui était cet homme et comment différents évènements de sa propre vie l’ont ammené à écrire Le Seigneur des anneaux.
Nous découvrons comment Tolkien s’est inspiré de mythologies pour créer la sienne qui donnera naissance au Seigneur des anneaux, ou encore comment l’auteur a créé sa propre langue, travail effectué en amont de l’écriture de l’histoire elle-même.

Par la suite, ce bonus explique le point de vue de Tolkien face à ce roman. Et c’est assez intéressant de savoir que, contrairement à ce que les critiques de l’époque (et même encore aujourd’hui) s’imaginent , Tolkien n’a jamais voulu considérer le SDA comme une allégorie de l’Histoire contemporaine.
Pour tout vous dire, si je n’avais pas regardé ce bonus, je n’aurais peut-être pas remarqué toutes ces « similitudes » avec l’Histoire, la Seconde Guerre Mondiale… etc. En même temps, je ne suis pas spécialement douée pour ce genre de chose.

Enfin, différentes personnes ayant travaillé sur le film apportent leur point de vue sur le livre. Une séquence plutôt intéressante, puisque ce sont tous ces points de vue confrontés qui vont donner naissance à la trilogie cinématographique.

La deuxième partie du DVD est consacrée à la construction du scenario à partir du livre.
Comment adapter sur écran un livre de quelques 2000 pages ? Que faut-il garder, modifier ou supprimer pour en faire un film cohérent, tout en évitant de dénaturer l’œuvre originale ?
Moi qui m’étais toujours demandée pourquoi le passage avec Tom Bombadil n’apparaissais pas dans le film, et bien j’ai eu ma réponse : Pour la trame du récit, cet épisode n’était tout simplement pas indispensable.

Le DVD nous explique également comment s’est déroulée la préparation avant tournage. Une partie vraiment très intéressante, car cela permet de découvrir qu’il y a énormément de préparations avant le tournage d’une film en lui-même. Ainsi, nous en savons plus sur le rôle qu’ont eu Alan Lee et John Howe, les deux dessinateurs du SDA qui ont imaginés entre autre Fondcombe ou encore la tour noire de Saroumane.

Nous pouvons également découvrir les story-board et le maquettes qui ont servi à préparer le film. J’ai trouvé vraiment sympa le fait de pouvoir comparer ces story-board avec la version filmée définitive.

Il est aussi question de la création des costumes et accessoires. Là aussi, le documentaire apporte une mine d’informations : comment choisir les formes, les couleurs selon les différentes races…

Sur ce DVD, nous trouvons aussi une atlas de la terre du milieu. Celui-ci est interactif et permet de suivre le parcours de Frodon pour aller détruire l’anneau, mais aussi celui de Gandalf. Il apporte des informations sur ces lieux plutôt utiles, car la terre du milieu est assez vaste, finalement.

Enfin, on ne manquera pas de jeter un œil sur la galerie d’images présentant les personnages et lieux de cette histoire.

 

DVD2 : D’une vision à la réalité
Dans ce DVD, nous avons droit à une séquence témoignage des acteurs principaux, où chacun dit que ses collègues de travail sont tous super extra géniaux et qu’ils seront amis jusqu’à la fin des temps. Bref, classique.

D’autres sujets ont en revanche d’avantage retenu mon attention.
Par exemple, la terre du milieu en Nouvelle-Zélande, ou comment faire des paysages de ce pays des lieux du SDA ? J’ai aimé découvrir l’imagination de ces repéreurs, des équipes de tournage pour réussir à trouver le meilleur endroit possible pour tourner.

Nous découvrons les réalisations de Maquettes miniatures et maxitures. Non, moi non plus je ne savais pas ce qu’était une maxiture avant de regarder ces appendices. Une maxiture, donc, c’est une maquette très grande.

Nous pouvons voir comment, grâce à ces maquettes, Peter Jackson a pu préparer son tournage, en cherchant le meilleur angle possible pour donner vie à une action donnée. Mais aussi que certaines scènes ont été tournées directement sur ces maquettes, pour un rendu des plus réalistes.
C’est l’occasion d’apprécier le travail d’orfèvre réalisé par le maquettistes. Aucun détail n’est laissé au hasard.

Il nous est également proposé de vivre une journée de Hobbit, c’est-à-dire de comprendre comment pour les acteurs ça pouvait être galère de passer des heures en maquillage (surtout pour mettre les grands pieds poilus), mais aussi comment ils se sont bien amusés. Un reportage qui permet d’avoir un aperçu sur le talent des maquilleurs.

Enfin, une rubrique vous dira tout ou presque concernant le son. En premier lieu les bruitages. Comment faire pour que les Nazgûls soient flippants ? Quel cri pour les Orques ? En fait, c’est fou ce qu’une petite variation de sonorité ou de ton peut changer notre perception d’une créature, nous faire plus ou moins flipper.

Ensuite, il est également question de la musique. Cette magnifique musique composée par Howard Shore. Une séquence également très instructive qui nous apprend comment le compositeur s’y est pris pour travailler.

Pour finir, une très belle galerie de photos nous est proposée.

 

 

DVD 3 : La communauté de l’anneau : l’envers du décor
Ce troisième DVD nous donne à voir les coulisses du tournage.
Ainsi, peut-on se faire une idée de la logistique nécessaire pour la mise en place d’un tournage. Imaginez, il a fallu 64 costumes pour Frodon, quelques 160 sacs de voyage par personnages…

Il y a également la question du droit à l’image, puisqu’il était envisagé de demander aux Maoris l’autorisation de filmer un pic de montagne pour la Montagne du Destin.

On peut voir également le travail de personnes qui s’emploient à habituer un cheval aux conditions d’un tournage.

Une large part est donnée aux effets spéciaux, que ce soit visuel (avalanche, tempête…) que sonore (bruit du Troll, fracas, éboulement…)

Ce DVD reprend pas mal d’images et séquences déjà vues dans les deux premiers DVD. C’est aussi l’occasion de voir (ou revoir) des scènes insolites, comme ces Nazgûls affublés d’un parapluie multicolore.

Pour finir, j’ai enfin compris d’où venait le titre « Le Seigneur des anneaux ». Si, si ! Figurez-vous que pour le tournage de ce premier volet, ce sont pas moins de 10 millions d’anneaux qui ont été accrochés entre eux, afin de constituer les cote de maille des personnages.

 

DVD 4 : L’aventure continue
On débute avec Les origines de la Terre du Milieu. On va découvrir comment et pourquoi Tolkien en est venu à écrire ce livre. L’auteur a été particulièrement marqué par la 2nde Guerre Mondiale, thème de la guerre que l’on retrouve bien évidemment dans son livre.
Nous pouvons voir également que le thème de la nature est également très important pour lui.

Nous apprenons également qu’il avait créé un cercle littéraire nommé « Le club des petites pensées » avec un certain CS Lewis qui écrira plus tard « Le monde de Narnia ».

Ensuite, ce DVD propose un bonus intitulé Du livre au scenario.
L’enjeu pour l’équipe du film était de rentre la 2ème partie de cette trilogie la plus intéressante possible pour le public. En effet, si la 1ère partie a pour force d’introduire les personnages, de mettre en place l’action, et la 3ème partie d’apporter la clé des énigmes, de conclure, et bien pour la partie centrale, il s’agit de garder tout son intérêt sans qu’on ait l’impression qu’il s’agisse juste d’une transition.
Ainsi, nous découvrons pourquoi certaines scènes ont été déplacées chronologiquement, pourquoi certaines paroles dites par des personnages dans le livre sont dites par d’autres dans le film.

Enfin, on revient sur l’importance qu’ont John Howe et Alan Lee dans la conception de la Terre du Milieu.

La troisième partie du DVD est consacrée à Golum, personnage phare de cette œuvre. Nous découvrons le travail réalisé afin de donner à Golum une apparence physique. Processus qui a suivi de nombreuses étapes. Je sais pas vous, mais moi je n’imagine pas Golum autrement que cette apparence.
J’ai trouvé très intéressant de découvrir l’impact qu’a eu Andy Serkis sur l’apparence et le jeu de la créature. L’acteur qui au début ne devait faire que la voix, a été si convainquant qu’il a été décidé qu’il incarnerait le personnage, avant un travail en postproduction pour numériser le personnage.
C’est l’occasion donc de découvrir ce qu’est la motion capture et ce qu’elle a apporté au film. Une séquence proposant une comparaison entre le jeu d’Andy Serkis et le résultat final nous est proposée. Particulièrement intéressant car il permet de se rendre compte à quel point les expressions de l’acteur se reflètent sur Golum.

Pour finir, un Atlas interactif permet de retracer les parcours des différents personnages. Et on n’oubliera pas de jeter un œil sur la galerie de photos.

 

DVD 5 La bataille pour la Terre du Milieu commence
Cette fois-ci, ce sont les doubleurs et autres cascadeurs qui sont mis en avant !
Nous pouvons voir le travail effectué par ces derniers afin de rendre l’action du film encore plus chouette. Nous suivons leur préparation, leurs entraînements, mais également celui des acteurs. Parce que bien sûr, certaines scènes nécessitent que ce soit l’acteur lui-même qui effectue lesdites cascades.

Nous découvrons comment les acteurs ont été préparés à manier leurs armes, à se déplacer à la façon du personnage incarné… Encore une fois, un reportage digne d’intérêt.

Comme sur le DVD 2, il y a une séquence consacrée à la recherche des lieux et préparation du tournage.

Enfin, Sylvebarbe, ce cher ent est mis à l’honneur. Grâce à ce bonus, vous saurez tout sur comment il a été fabriqué, comment il est articulé et tout ça.

 

DVD 6 Les deux tours : l’envers du décor
Comme le DVD 3, il s’agit de se glisser dans les coulisses du tournage.
Nous retrouvons donc des séquences avec forces anecdotes et entrevues des personnes ayant travaillé sur le film.

Une séquence particulièrement intéressante sur l’importance de la lumière nous est proposée. Et finalement, c’est vrai qu’une différence de saturation ou de lumière peut changer complètement le charme d’une scène. Nous pouvons le constater grâce aux essais réalisés sur le paysage de Fondcombe.

Enfin, j’ai bien aimé découvrir comment a été construite la forteresse de Helm, lieu majeur de cette partie de la trilogie.

 

DVD 7 La Guerre de l’anneau
On commence par un petit docu sur Tolkien qui s’attache essentiellement à expliquer d’où vient son amour pour les langues, mais également comment il s’est inspiré de celles existantes pour créer la langue de la Terre du Milieu. Un documentaire intéressant dans le sens où il fait comprendre que finalement tout monde créé (personnages, langues, civilisations…) trouve quelque part ses racines dans des faits réels.

Le bonus revient ensuite sur l’origine des peuples et personnages présents dans cette œuvre. Il y a bien sûr un parallèle établi avec Le Silmarillion.

Par la suite, nous découvrons l’importance de quelques objets ou autres artefacts, notamment le Palantir.

La suite du DVD revient sur l’adaptation du film, non sans rappeler que Tolkien himself était persuadé qu’il était impossible d’adapter cette œuvre à l’écran. Peter Jackson a relevé le défi, ça on le sait. Mais on en sait plus sur comment. Et c’est particulièrement intéressant de comprendre le processus établi pour y parvenir. Savoir s’éloigner du film, casser la chronologie pour réussir à en faire une adaptation cinématographique cohérente et visuellement intéressante pour le spectateur, tout en évitant de dénaturer l’œuvre originale.

La partie la plus passionnante de ce DVD est sans conteste celle qui s’attarde sur le dressage des chevaux. On peut y voir le travail effectué par les dresseurs pour que les chevaux obéissent et surtout ne soient pas paniqués sur les plateaux. Imaginez, 1000 chevaux en même temps qui chevauchent sur les plaines de Pelennor… j’ose à peine imaginer le boucan que ça devait faire ! ^^.
On peut y voir aussi l’entraînement des acteurs et figurants avec les équidés. Vraiment, y a pas à dire, ils ont fait un boulot magistral !!

On s’attarde également sur quelques éléments du décor importants. Ainsi l’on découvre comment a été fabriqué l’antre d’Arachné, la grosse araignée.

Enfin, une séquence met en avant les costumes des personnages. Car chaque peuple, chaque personnage est habillé différemment, selon ses coutumes, son style de vie, sa morphologie… On voit donc le travail réalisés par les concepteurs et les costumiers à ce sujet.

Bien sûr, des galeries photos permettent d’en savoir encore plus sur tous ces sujets.

 

DVD 8 La fin du tiers âge
Attention ! ce DVD c’est séquence émotion en perspective.

Parce que l’on découvre les dernières scènes tournées, les derniers réglages, les dernières séquences de chaque acteur.

On voit les acteurs qui remercient tout le monde, que c’était super et que chacun a vécu une expérience inoubliable et donc est très triste de quitter ses nouveaux meilleurs amis….
Bon, j’ai l’ai cynique comme ça, mais en réalité oui, j’imagine tout à fait que 14 mois de tournage ça ne laisse pas indifférent. Les émotions qu’ils laissent éclater sont, je n’en doute pas une seconde, très sincères.

Sur ce DVD, nous découvrons le processus de montage et comment incorporer différents éléments dans une scène.
L’exemple en question : la bataille de Pelennor.

Ainsi, nous voyons des séquences filmées séparément avant de découvrir le résultat final.
Tout d’abord, la prévisualisation : images de synthèse pour avoir une idée générale. Ensuite l’environnement : la toile de fond, le décor. Nous voyons ensuite les acteurs filmés sur fond bleu ou vert. Séquence suivante : les plans d’animation pour ajouter les éléments virtuels. Et enfin le tout réuni tel qu’on le voit dans le film.
J’ai vraiment pris plaisir à décortiquer toutes ces séquences.

Nous arrivons à la fin de l’aventure, il est donc question du montage final de cette trilogie. Faire les derniers réglages, les derniers ajouts, etc.

Par la suite, nous revenons sur la musique du film. On y apprend comment Howard Shore a travaillé pour trouver un thème cohérent pour l’histoire, mais également pour chaque thème récurent.
La séquence s’attarde notamment sur les différentes séquences chantées par les acteurs eux-mêmes.

Enfin, nous découvrons l’importance qu’a eu cette musique pour le film, mais aussi au-delà puisqu’elle est considérée aujourd’hui comme une œuvre à part entière et est jouée régulièrement lors de concerts philarmoniques.

Une partie particulièrement intéressante et émouvante : l’écriture de la chanson finale « Into the West », chantée par Annie Lennox. Il s’agit d’une chanson écrite pour clore le film, bien sûr, et qui est en même temps un hommage à un jeune réalisateur Néo Zélandais décédé d’un cancer durant le tournage. Un reportage sur ce jeune homme, Cameron Duncan est d’ailleurs inclus dans ce DVD. On peut y découvrir ses propres réalisations.

Après le tournage, il s’agit de présenter le film au public. Nous avons donc la séquence, accueil du public, hommages rendus par les fans du Seigneur des anneaux et récompenses aux différents festivals de film.

 

DVD 9 Le retour du roi : l’envers du décor
Ce dernier DVD nous emmène donc dans les coulisses du Retour du roi. On va en particulier découvrir les processus d’animation de Gollum (dont on avait déjà découvert un peu grâce à la séquence consacrée à la motion capture) ou encore d’arachné.

Nous voyons évoluer les acteurs et leurs doublures sous l’œil attentif et intransigeant de Peter Jackson. C’est d’ailleurs intéressant de redécouvrir à quel point les doubleurs se sont investis dans ce film.

Et pour clore tout cela, nous avons droit à un émouvant discours de Peter Jackson devant toute son équipe de tournage.  Une belle façon de terminer cette aventure, je trouve.

 

Et alors, les impressions générales sur ces bonus ?

Je dois avouer que si j’étais très très curieuse de connaître le contenu de tous ces bonus, j’avais tout de même une crainte. J’avais peur que le fait de savoir pleins de chose sur le tournage, les processus de réalisations, la construction des décors, etc, ne me gâche la magie du film. J’avais peur de ne plus être transportée de la même manière.
Et bien ces craintes se sont avérées non fondées.

Parce que même si j’ai vu les acteurs jouants les Nazgûls affublés de parapluie multicolores, les Nazgûls me font toujours autant flipper dans le film. Ouais, j’avoue j’ai peur des Nazgûls. La scène où elles poursuivent les quatre Hobbits avant qu’ils ne se sauvent en barque me fout toujours les miquettes.

Parce que même si je sais que Fondcombe y a des arbres artificiels et que le décor il a été créé, bah moi ça me fait toujours autant rêver, et pas un instant en regardant le film je ne me dis que c’est du faux.

Parce que de toute façon le Seigneur des anneaux j’aime énormément d’amour et puis c’est tout !

Sinon, je vous ai dit que j’adorais cette trilogie ?