Un grand moment de turpitude

Lorsque j’ai postulé à la dernière Masse critique sur Babelio, je ne pensais pas être retenue, étant donné que je n’avais pas ou très peu posté sur le site ces derniers temps. Et pourtant si, j’ai été retenue pour recevoir un livre de Lou Ma Ho intitulé Les turpitudes du cercle. Je l’avais coché dans ma sélection car le résumé me plasait.

 

 

 

Synopsis

« Savez-vous combien de respirations il vous reste ? ». Encore faut-il s’être posé la question ! Dans un Extrême-Orient féodal où l’on croise des empereurs, de grands samouraïs et de vieux moines toujours rusés, les héros attachants de ces treize contes zen originaux doivent tous commencer par trouver la question, la leur, avant de pouvoir s’engager sur le chemin de sa résolution. Le Maître peut être celui qui met sur la voie – comme Maître Yoshida, dont les flèches visent un autre chose impalpable. Mais, il peut aussi, tel un rônin ou un jeune disciple, être faillible et soumis à épreuve. Ainsi Maître Chang, fort gourmand de pâtisseries, défié par un chat guerrier redoutable, le confesse : « on peut être un grand Maître, on n’en reste pas moins un homme ! ». Au-delà de la logique des choses, subtilité, poésie et humour, savamment distillés dans ces récits, permettent de goûter (sans grimacer) l’apaisement libérateur auquel conduisent les principes de la philosophie zen. Et, comme on s’initierait à un thé vert grand cru venu d’Asie, il faut y revenir plusieurs fois pour mieux encore en apprécier la saveur douce-amère.

 

 

 

Mon avis

Alors là, ça va être compliqué…

Je n’ai pas détesté de recueil de nouvelles, mais je n’ai pas aimé non plus.
Ce n’est pas que je me sois ennuyée en lisant ce livre, mais je ne peux pas prétendre avoir passé un super moment non plus.
Les histoires ne m’ont pas paru insipides, mais elles ne m’ont pas transporté pour autant.

En fait, avec ce livre je me trouve confrontée à un problème très, très con : Je n’ai pas d’avis sur ce livre, je ne sais pas quoi en dire.
Damned.
Très sincèrement, si ce livre n’avait pas été lu dans le cadre d’un partenariat, je n’aurais pas écrit de critique.
Mais comme il s’agit d’un partenariat, je vais écrire ma critique. Du moins, je vais essayer d’en dire quelque chose. Et c’est dans ces moments-là où j’envie ces personnes qui possèdent l’art de la rhétorique, car moi, dans ce domaine je ne suis absolument pas douée.

Ce recueil nous emmène donc dans l’univers des samouraïs, des ronins et autres guerriers, moines ou empereurs typiques de l’Extrême-Orient féodal. Si j’en crois le résumé, il y aurait derrière ces contes une dimension philosophique, un chemin vers le zen, et tout ça. Le problème, c’est que je n’ai pas du prendre la bonne direction à la croisée des chemins, car je n’ai trouvé ce côté zen ou philosophique. Bon, ok les histoires sont sympas, mais pour moi ça s’arrête là. Je n’ai pas été touchée plus que ça.

L’écriture en elle-même n’est pas laide, loin de là. Mais en même temps, le style employé a quelque chose qui me dérange. Du genre « l’histoire que je te raconte cache une morale que tu comprendras quand tu l’auras lue 20 fois ». Et ça, je ne suis pas spécialement fan.

 

A part ça, je n’ai rien d’autre à dire. Et ne me demandez pas si je conseille ou non ce livre car je ne sais pas !

Je remercie quand même Babelio et les éditions Centon de m’avoir permi de le lire.

 

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