Pompéi

Les romans historiques font depuis longtemps parti de mes favoris. Alors, ce Pompéi, qui à l’époque où je l’ai acheté, était un des livres phares de France Loisirs, n’a pas mis longtemps à me tomber dans les mains.

Une couverture très stylée, une quatrième de couverture qui me donne envie de lire. C’est assez pour me convaincre de le lire.

 Le synopsis

Attilius est un jeune ingénieur. Il vient d’être nommé pour entretenir l’Aqua Augusta, aqueduc se trouvant dans les environs de Neapolis. Son prédécesseur a disparu mais personne ne sait comment ni pourquoi. L’aqueduc montre des signes de faiblesses inexpliqués. Une odeur de soufre est remarquée, par certains endroits l’aqueduc est asséché. Et pour couronner le tout, il règne une chaleur suffocante. Attilius devra donc faire tout son possible pour réparer le monument dans ces conditions.
Ampliatus, un ancien esclave affranchi, est l’homme le plus riche et le plus craint. Or un jour un de ses esclaves a fait mourir des poissons. Il décide donc d’envoyer le pauvre homme aux anguilles. Celui-ci clame son innocence en vain. La fille d’Ampliatus, Corélia, va chercher Attilius afin qu’il prouve l’innocence de l’esclave. Il le démontrera, mais trop tard…
Cette catastrophe n’est que la première d’une longue série. Des secousses, des portions d’aqueduc taries ou encore des odeurs de soufre sont omniprésents. Et puis le 25 Août le Vésuve se réveille et explose, déversant une pluie de cendres sur les villes alentours, notamment Pompéi, Stabies et Herculanum. Attilius va tout faire pour sauver Corélia dont il est tombé amoureux.

Mon avis

Durant ces 400 pages, l’auteur nous emmène près du Vésuve, qui à l’époque est considéré comme une montagne. Il nous fait revivre les derniers jours de Pompéi, ville où les riches ont leur « maison de campagne ». On y découvre la vie, les mœurs, les coutumes.

Ce roman est bien sûr une fiction, mais la toile de fond est réelle. Ainsi, parmi les personnages ont retrouve Pline l’Ancien qui a succombé à la catastrophe ainsi que son Neveu, Pline le Jeune. Ce dernier relatera l’éruption dans une lettre adressée à l’historien Tacite. Cette description donnera par la suite le terme «plinienne » pour expliquer ce type d’éruption.

Moi, personne vivant au 21ème siècle, je sais ce qui doit arriver. Alors j’essaie de faire abstraction et je m’imagine vivant à Pompéi ou Herculanum en Août 79. Avec toutes ces mises en garde telles que les secousses, le tremblement de terre ou encore les sources taries, aurais-je eu conscience du danger ? Et comment j’aurais réagi lors de l’éruption ?

Pour écrire ce roman, Robert Harris s’est énormément documenté à propos de la vie de l’époque, mais aussi concernant l’éruption du Vésuve ainsi que sur les volcans en général. Cela m’a permis, d’une part de me représenter la civilisation, mais aussi de mieux comprendre le phénomène des volcans.
Au début de chaque paragraphe, on trouve une petite note sur les volcans. Ainsi on apprend que de nombreux observateurs ont relevé la tendance qu’ont les éruptions à commencer, ou à se renforcer en période de pleine lune. On apprend aussi que l’énergie thermique libérée pendant l’éruption de 79 équivaut environ à 100 000 fois celle de la bombe d’Hiroshima… Ca laisse imaginer l’ampleur des dégâts !!

J’ai trouvé ce livre très agréable à lire et j’avais du mal à le poser car j’avais envie de connaître le dénouement, non pas du côté historique que moi je savais inévitable, mais par rapport aux personnages qui ont tous un côté attachant malgré leurs grosses faiblesses pour certains. J’avais hâte de savoir pourquoi l’ancien ingénieur avait disparu. Je voulais savoir pourquoi Ampliatus en voulait à Attilius. Peu à peu, durant l’histoire l’auteur nous livre des bribes qui nous amènent à comprendre.

De plus, le style d’écriture est très abordable. Hormis les notes au début des paragraphes, pas de de termes techniques. L’auteur décrit merveilleusement bien les peurs, les doutes, les odeurs ou encore le courage des hommes face à cette nature qui se déchaîne et contre laquelle ils ne peuvent rien faire.

Côté challenge :


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2 réflexions sur “Pompéi

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